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Nous allons ici  tendre l’oreille pour percevoir la réalité quotidienne des centres d’accueil qui ont accepté de participer aux recherches du réseau Volonterre d’asile. Nous donnerons la parole aux acteurs du terrain, à leurs questionnements et louvoiements, récoltés dans le cadre de la deuxième année (2017-2018) du réseau Volonterre d’asile, consacrée à l’expérimentation.

Notre volonté ici est de montrer combien chaque centre d'accueil connaît des réalités différentes et va s’approprier le projet à sa manière, au fur et à mesure des opportunités qui se présentent. La démarche que nous leur avons proposée était centrée sur l’expérimentation plutôt que le résultat. Il s’agissait de comprendre ce qui favorisait ou non l’émergence de propositions de volontariat pour les résidents. Les morceaux de leurs histoires sont choisis en fonction de leur intérêt en termes de conditions d’émergence du projet.

A Belgrade, un bureau formation emploi

Quand le réseau entame ses recherches, un centre d’accueil a déjà beaucoup d’avance : Belgrade. Son expertise nous sera précieuse pour proposer des pistes aux autres centres.

 

A Morlanwelz, on démarre avec du volontariat collectif

Le volontariat des résidents n’existait pas à Morlanwelz. Quand l’appel à centres pilote est lancé, Morlanwelz répond positivement pour « lutter contre l’oisiveté des résidents ». Même si comme Olivier, responsable des animations, le confiera plus tard, « on se demandait ce qui pourrait bien motiver un demandeur d’asile à travailler gratuitement. »

A Jette on brode du volontariat au féminin

Maddalena travaille au centre de Jette depuis 2,5 ans. Elle y a été engagée suite à un service citoyen. Du coup, le projet volontariat des résidents lui parle. ...